Un exercice à chaud qui fait froid dans le dos

Un exercice à chaud qui fait froid dans le dos

Bien que situées en France mais en contact direct avec la frontière belge, la centrale nucléaire de Chooz compte deux réacteurs en fonctionnement (B1 et B2) et un réacteur en cours de démantèlement (A). Depuis 1991, date de l’arrêt définitif de ce dernier, les difficultés de gestion et de sécurité liées à son démantèlement sont l’exemple-type de la dangerosité de cette technologie même quand celle-ci n’est plus en activité.
Comme le démontre l’article du CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), la gestion du démantèlement d’un réacteur nucléaire est loin d’être simple et sans risque tant sur le plan humain qu’environnemental, à court et à long terme.

Nous vous invitons à lire ci-dessous l’excellente analyse faite à ce sujet.
https://www.criirad.org/04-06-2025-un-exercice-a-chaud-qui-fait-froid-dans-le-dos_analyse-criirad/

A l’heure où la volonté politique affirmée de recourir à ce type de technologie comme indispensable réponse aux défis énergétiques futurs, il semble nécessaire de se (re)poser un certain nombre de questions non seulement sur le sens que nous donnons à la notion de « progrès » en général mais également et plus spécifiquement à celui de la nécessaire relance d’une technologie qui n’a rien de « vert » et dont on sous-estime toujours les risques et les nuisances malgré les multiples promesses/mensonges « solutionnistes technoscientifiques » en la matière.

Le nucléaire est et reste l’une des énergies les plus dangereuses et polluantes qui soient. Outre qu’il est source de nombreux conflits pour le contrôle et l’exploitation des mines d’uranium, les techniques d’enrichissement de l’uranium, la production de déchets radioactifs, les rejets radioactifs et chimiques des centrales dans l’air et/ou l’eau et le report sur les générations futures des conséquences de ce choix sont loin d’en faire une énergie propre et responsable.

PS