SUITES DES VACCINS : SILENCES ASSOURDISSANTS

Vus la hâte et le zèle vaccinaux actuels, il est important de se rappeler (ou de découvrir) divers faits très importants, mais ignorés ou minimisés par les médias classiques. D’autant que certains de ces faits sont d’une énormité telle qu’on se demande comment cette ignorance ou cette minimisation sont possibles. Dans cet article et dans ceux qui suivront, nous jetterons une série de coups d’œil sur des phénomènes de l’histoire récente ou de l’actualité, liés en particulier aux effets secondaires des vaccins et aux discours médiatiques à leur sujet. Aujourd’hui : petit retour sur la campagne de vaccination « Pulse Polio » et ses suites très probablement immenses, et petite analyse de son traitement médiatique. Le sujet est d’autant plus important que, en 2020 notamment, les tentatives de dénégations ont été nombreuses.

Big Pharma is treating you

« Pulse Polio » est un programme de vaccination contre la polio en Inde, lancé en 1995 par l’OMS et le gouvernement indien1. Trois études ont porté sur les suites de ce programme. Elles ont été publiées en 2007, 2012 et 2018, dans des médias spécialisés de référence. La première signale une forte augmentation, au cours de 2005, des cas de paralysies flasques aiguës non poliomyélitiques (PFANP)2. L’OMS reconnaît que de telles paralysies peuvent être causées par des vaccins, et parle de poliovirus dérivés de souches vaccinales3 (en affirmant cependant que de tels cas sont très rares4). L’étude indique aussi une corrélation entre les augmentations de ces cas de paralysie et l’introduction d’un nouveau type de vaccin contre la polio, contenant une dose du virus 5 fois plus élevée que celle du vaccin précédent4.

« …ce qui suggère qu’il y a eu 491.000 enfants paralysés en plus du chiffre attendu* »

((*Correlation between Non-Polio Acute Flaccid Paralysis Rates with Pulse Polio Frequency in India (corrélation entre le taux de paralysies flasques aiguës non poliomyélitiques et la fréquence des vaccinations du programme « Pulse Polio »), International journal of environmental research and public health, 2018, p. 3 ))

La seconde étude porte sur les années 2000 à 2010, et indique que les cas de paralysies évoquées sont, sur cette période, 6 fois plus élevés qu’en temps normal5). Après la publication de cette analyse, les campagnes de vaccinations du programme Pulse Polio sont réduites.

La troisième étude, publiée en 2018, se penche sur la corrélation entre cette réduction et une diminution des cas de paralysies du type indiqué.((Dhiman, R., Prakash, S. C., Sreenivas, V., Puliye, J., Correlation between Non-Polio Acute Flaccid Paralysis Rates with Pulse Polio Frequency in India, international journal of environmental research and public health, 2018 6. Elle fait apparaître, à partir de 2012 et jusqu’en 2017, une décroissance des cas de paralysies de la sorte mentionnée.

Ainsi, il est très probable que l’augmentation de ces paralysies ait été un effet secondaire du nouveau vaccin évoqué. Or, l’étude de 2018 révèle aussi que le nombre d’enfants indiens touchés par ces paralysies, entre 2000 et 2017, dépasse de 491.000 le nombre escompté sur base du taux habituel.

Cas médiatico-pathologiques

Bien sûr, ce que ces études mettent en valeur, ce sont des corrélations ; et beaucoup invoquent les limites de ce genre de données. Mais, surtout dans le cas de chiffres aussi massifs, de telles mises en relation ont bien sûr toutes leur importance et pertinence ; de plus, comme signalé, le phénomène biologique de contaminations par vaccinations est connu, notamment à l’égard de la polio. Ainsi, tout cela aurait dû, au minimum, susciter de nombreux débats, des études complémentaires suivies de près par les journalistes, une grande attention à l’égard d’autres campagnes de vaccination de ce type… Dans nos médias dominants, il n’en a rien été. En effet, nos recherches font apparaître essentiellement ceci :

Libération et Politifact vont jusqu’à nier l’existence des études abordées : « aucune étude n’étaye ces données 7 ».

Le Monde se borne à indiquer que, selon l’OMS, il n’y a aurait eu en Inde que 17 cas de paralysies causées par des vaccins, et non 500.000.8

AFP reconnaît l’existence de l’étude de 2018, mais se limite à tenter de la relativiser le plus possible9. Cette agence souligne la prudence des auteurs de l’étude, prudence pourtant tout à fait normale dans le domaine scientifique (et quand on met en cause l’industrie pharmaceutique). Puis, AFP fait référence aux critiques d’un scientifique à l’égard de l’étude en question10. La critique la plus significative : les moyens de surveillance des cas de paralysie, après avoir été d’abord accrus, avaient ensuite diminué, lors des dernières années sur lesquelles avaient porté l’étude, ce qui pourrait contribuer à expliquer la baisse du nombre de cas de paralysies enregistrés. Si l’argument n’est pas à négliger, il ne réfute rien, d’autant qu’on voit mal comment des centaines de milliers de cas de paralysies additionnelles auraient pu passer inaperçus. Autre critique de ce scientifique : l’étude n’aurait pas tenu compte de l’âge des personnes, or les vaccins étaient administrés aux enfants de 0 à 5 ans, et l’étude inclue aussi les personnes de 5 à 15 ans. Cependant, d’après l’OMS, les paralysies causées par des vaccins viennent bien de formes de virus, et ceux-ci peuvent bel et bien se transmettre3. Les enfants et jeunes de 5 à 15 ans ont donc tout à fait pu être touchés, eux aussi.

Bref : rien qui justifie le traitement dérisoire ou les dénis dont ces études et événements ont fait l’objet. Plus que jamais, cela nous rappelle les contrastes possibles entre recto et verso ; entre images médiatiques et ce qu’elles dissimulent. Au recto : « aucune étude », 17 paralysies, des auteurs si prudents que leur étude mérite à peine l’attention… Au verso : trois études publiées dans les médias spécialisés les plus officiels, et 491.000 enfants paralysés, à cause d’un nouveau vaccin très probablement. 

Daniel Zink, éco-conseiller


  1. https://www.nhp.gov.in/pulse-polio-programme_pg ; https://www.who.int/bulletin/volumes/88/3/09-072058/en/ []
  2. Puliyel, J., Sathyamala, C., Banerji, D. Protective efficacy of a monovalent oral type 1 poliovirus vaccine, The Lancet, 2007, vol. 370, pp. 129 sq. (https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(07)61075-7/fulltext []
  3. https://www.who.int/features/qa/64/fr/ [] []
  4. Ibid [] []
  5. Vashisht, N., Puliyel, J., Polio programme: Let us declare victory and move on, Indian Journal of Medical Ethics, 2012, vol. 9, n°2, pp. 114 sqq. (http://ijme.in/articles/polio-programme-let-us-declare-victory-and-move-on/?galley=html []
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6121585/pdf/ijerph-15-01755.pdf []
  7. https://www.liberation.fr/checknews/2020/05/20/covid-19-bill-gates-au-coeur-des-theories-du-complot_1788822. []
  8. https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/06/23/oms-vaccins-puce-sous-cutanee-ce-que-vous-avez-lu-sur-bill-gates-est-il-vrai_6043910_4355770.html []
  9. https://factuel.afp.com/vaccinationinterference-virale-bill-gates-attention-cette-video-dune-deputee-italienne-contient-des []
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6339181/ []