Communiqué de presse du 03 février 2021
Confrontés à l’impasse dans laquelle le gouvernement et ses experts médicaux nous ont conduits dans la gestion de la crise sanitaire, le Grappe attend du monde politique la remise en cause de la stratégie délétère et inefficace actuellement en vigueur et l’adoption d’un objectif de santé globale. Une société sans contact avec des citoyens assignés à résidence derrière des écrans est invivable et inhumaine.
Le Grappe, association d’éducation permanente visant à promouvoir une politique véritablement écologique, lance un appel à une réaction rapide du monde politique et à un retour de la culture du débat et du respect des règles démocratiques. A cet effet :
1. Le Grappe réclame une évaluation en urgence de la pertinence sanitaire des mesures liberticides en vigueur.
Une vision de la santé, exclusivement centrée sur la lutte contre le coronavirus SARS-COV19, est réductrice, donc erronée. Il est temps de prendre en compte tous les aspects de la santé, qu’il s’agisse de santé mentale, émotionnelle, affective, sociale ou encore spirituelle.
De nombreuses mesures liberticides actuelles peuvent être qualifiées comme infantilisantes, incohérentes ou incompréhensibles, sans que la moindre preuve de leur efficacité sanitaire soit apportée.
Les citoyens ont le droit de disposer de ces preuves, si elles existent.
De toute manière, conformément à son rôle éducatif et à sa conception démocratique du fonctionnement sociétal, le Grappe s’est attelé à une analyse critique des choix effectués depuis un an. Une évaluation des retombées sanitaires mais aussi écologiques, sociales et démocratiques de ces choix est en cours en coopération avec des spécialistes indépendants et d’autres associations de la société civile.
2. Dans l’immédiat, le Grappe propose de programmer à bref délai la levée des mesures liberticides.
L’octroi d’aumônes financières aux secteurs considérés comme les plus en souffrance est utile mais insuffisant. Il faut organiser la réouverture rapide des lieux de socialisation et la reprise des activités culturelles, sportives, politiques ainsi que celles de l’Horeca et des métiers dits de contact. Il y va du bien-être mental, psychologique et social et de l’équilibre de vie de chacun.
3. Le Grappe considère par ailleurs qu’empêcher à tout prix la circulation du virus est un objectif chimérique.
Il est légitime de penser qu’on peut limiter la propagation du virus ; il est irréaliste et contre-productif de tout miser sur cette stratégie et de conditionner la fin du processus à une vaccination généralisée de la population.
Les raisons de remettre en cause cet objectif de vaccination généralisée sont multiples :
– L’innocuité des vaccins mis sur le marché à ce jour est douteuse. En particulier les vaccins à ARN messager de Pfizer et de Moderna ont échappé à l’obligation légale d’évaluation de leur impact sur le génome humain et l’environnement par dérogation votée à la hussarde par le parlement européen et le Conseil le 15 juillet 2020 pour accélérer le processus d’autorisation.
– Aucune preuve scientifiquement validée de l’efficacité des vaccins pour la non transmission du virus n’a été apportée ;
– Les trois vaccins d’ores et déjà autorisés font l’objet de retards de livraison qui fragilisent plus encore la stratégie boiteuse des autorités européennes.
La propagande actuellement déployée en faveur de la vaccination n’est pas compatible avec le principe du consentement éclairé des patients exigé par la loi belge et les conventions internationales.
A ce propos, il faut signaler la piqûre de rappel injectée par l’Assemblée du Conseil de l’Europe le 27 janvier dernier : « l’Assemblée demande donc instamment aux membres et à l’Union européenne : (…) pour ce qui est d’assurer un niveau d’acceptation élevée des vaccins : (…) de s’assurer que les citoyens et citoyennes soient informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement. »
En ce sens l’adoption d’un projet de loi concernant la création d’une base de données centralisée et le fait que ces données puissent être communiquées à des tiers n’a rien de rassurant. L’Autorité de protection des données elle-même, estime que cela constitue une ingérence considérable dans le droit à la protection des données personnelles.
On sait qui fait partie de la population à risque depuis de nombreux mois. Se focaliser sur cette population et l’informer correctement pour éviter les situations à risque est l’approche qui s’impose. Permettre aux autres, et particulièrement à la jeunesse, de vivre de manière responsable une vie normale moyennant les mesures d’hygiène appropriées est un choix réaliste, intelligent et respectueux, au contraire de celui qui nous est imposé aujourd’hui de manière autoritaire et policière.
4. Le Grappe déclare que la prévention et des soins ambulatoires appropriés sont les meilleures réponses à privilégier pour réduire les risques liés au Covid et éviter l’hospitalisation.
Outre une bonne hygiène de vie et une alimentation saine à base de produits frais, la supplémentation en vitamine D et en zinc permet de renforcer le système immunitaire et d’éviter la maladie ou d’en réduire les effets négatifs.
Des protocoles pour traitement ambulatoire reconnus comme efficaces et peu coûteux sont proposés par des associations de médecins et des personnalités indépendantes de l’industrie pharmaceutique.
Le Grappe appelle les autorités de santé et tous les médecins généralistes à prendre connaissance de ces protocoles, publiés notamment par les associations AIMSIB et Reinfo covid* et à choisir en toute liberté la meilleure manière de soigner.
Le Grappe appelle à refuser que se perpétue une dictature hygiéniste aussi inefficace que dommageable pour tous.
Pierre Stein, président
Martine Dardenne, sénatrice honoraire et secrétaire
Paul Lannoye, député européen honoraire et membre du Bureau