À propos
Groupe de Réflexion et d’Action Pour une Politique Ecologique
L’Association
Le Groupe de réflexion et d’action pour une politique écologique (Grappe asbl) a été fondé en 2004.
Son objectif, ambitieux, est de contribuer à alimenter les débats, en dehors de toute contrainte partisane et institutionnelle, sur ce que nous estimons être les enjeux sociétaux fondamentaux du 21ème siècle.
Au long de ces 15 ans de travail, nous avons tenté de rester fidèles à cet objectif, en privilégiant de manière autonome et radicale des thèmes insuffisamment abordés ou laissés dans l’ombre, voire carrément ignorés.
En nous inspirant de la pensée de quelques précurseurs de la problématique écologique, tels que Jacques Ellul, Rachel Carson, Theo Colborn et Yvan Illich entre autres, nous voulons rappeler les fondements de l’écologie politique et proposer les pistes que nous estimons les plus adaptées aujourd’hui pour mener des actions individuelles, collectives et politiques.
Notre objectif est d’amener chaque individu à une capacité d’analyse, de choix et d’évaluation, à des attitudes de responsabilité et de participation active dans la vie sociale, économique, culturelle et politique.
En effet, Grappe est conscient que la politique institutionnelle seule ne pourra qu’apporter une réponse partielle aux crises actuelles.
Les Actions
Plusieurs questions traversent la réflexion des nombreux colloques, conférences, débats projections de films et documentaires que Grappe propose :
La question de la « taille »
Celle de nos entreprises face à la démesure où nous a amené la «science économique».
Nous sommes convaincus que la solution à l’impasse économico-écologique-et humaine qui frappe nos pays passe par une économie diversifiée et relocalisée. Elle sera fondée sur un tissu d’entreprises à taille humaine, qui utilisent en priorité les ressources et les savoir-faire locaux et ancestraux tout en les revisitant par des technologies modernes et appropriées.
La question de la biodiversité menacée
La protection de la biodiversité est un enjeu social majeur.
Cependant, l’Union Européenne et la Belgique échouent systématiquement à répondre aux objectifs qu’elles se sont fixés en la matière. Comment expliquer cela ? Quel sont les enjeux ? Et surtout comment y remédier ?
Les questions des ressources en eau, des menaces globales sur le vivant, du modèle économique industriel, de l’invasion débridée des nouvelles technologies, de leurs conséquences environnementales et humaines, sont autant d’enjeux à reconsidérer rapidement. L’urgence de réponses adéquates ne fait plus aucun doute.
La question de la souveraineté alimentaire (agriculture et alimentation)
« L’image qu’a donnée la société industrialisée de la paysannerie au cours des cent cinquante dernières années doit être révisée. Les mouvements paysans ne sont ni porteurs d’une vision nostalgique du monde rural, ni les fers de lance d’une modernité destructrice. Ils contribuent à la reconstruction d’une agriculture nourricière respectueuse de la nature et des cultures ; ils sont les seuls à pouvoir assurer une veille des territoires face aux dégradations de l’industrialisation. Leur rôle primordial dans la sauvegarde de la nature doit être enfin reconnu » (Silvia Pérez-Vitoria – revue Silence – 2010)
« Les petits producteurs nourrissent le monde avec moins d’un quart de la superficie agricole mondiale. Or, cette part se réduit comme peau de chagrin » (Grain juin 2014)
« Les petits producteurs nourrissent le monde avec moins d’un quart de la superficie agricole mondiale. Or, cette part se réduit comme peau de chagrin » (Grain juin 2014)
La question de la Santé humaine
Cette question reste centrale dans la réflexion du Grappe.
Quels rôles et quelles promesses des écomédecines dans une politique de Santé publique ?
Comment naissent les maladies ? Quels liens entre élevages industriels et multiplication des risques épidémiques et pandémiques ? Quels impacts dans nos choix technologiques sur la santé des enfants ?
Quelles conséquences liées aux pollutions électromagnétiques ? Quelles places pour les électrohypersensibles ?
Et quid de l’impact du développement de la 5G ? …
La question du nucléaire et de la radioactivité
Celle-ci n’est pas neuve. Son développement pose de multiples questions dans de nombreux domaines dépassant largement celui de son utilisation énergétique.
Grappe travaille depuis toujours à construire une réflexion argumentée sur les dangers liés à son exploitation, sa sécurité, sa gestion des déchets, aux techniques d’irradiation des aliments, aux conséquences d’une exposition croissante des individus aux rayonnements ionisants, à son utilisation sans cesse croissante par l’industrie de l’armement, mais aussi de la passivité politique à se prononcer clairement en faveur du traité sur l’interdiction mondiale des armes nucléaires.
La question des choix technologiques (numérique, bioéthique)
Au nom du progrès des technologies médicales et d’une demande croissante stimulée par de nouvelles perspectives thérapeutiques, au nom de la sécurité ou tout simplement parce que la modernité l’impose, nous sommes tenus de nous adapter, et de nous en réjouir, aux innovations techniques de plus en plus intrusives : caméras de surveillance, contrôles biométriques, GPS, drones etc …
Les technologies numériques, la robotique et l’informatique s’insinuent partout pour nous faciliter la vie. Mais, qu’advient-il de notre vie privée, de nos libertés individuelles et collectives ?
Une réflexion de fond et un large débat public s’imposent à ce sujet